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jeudi 26 juillet 2012

Quel dommage pour nous écrivains!...

Choquée ai je fortement été de recevoir ce jour la lettre de mon confrère écrivain SYLVAIN KEAN ZOH auteur du célèbre roman ivoirien " LA VOIE DE MA RUE" au programme des élèves de 4ème. en voici le contenu: "

Chers Confrères, Chères consœurs,


Après de longs mois, j'aurais aimé vous donner de bonnes nouvelles. Il se trouve malheureusement que je dois vous soumettre un litige qui m'oppose aux éditions NEI-CEDA de Côte d'Ivoire avec l'espoir de bénéficier de vos conseils. De quoi s'agit-il?
Cette maison a publié mon premier roman, LA VOIE DE MA RUE, en 2002 après quatre années de démarches houleuses. Heureusement, cet ouvrage a été retenu au programme scolaire des classes de 4è dès septembre 2003. La même année (2003), je leur ai soumis un second roman, LE PRINTEMPS DE LA FLEUR FANEE, puis un troisième, LES PAS DE GUERRE, en 2004. Je leur en ai même déposé un quatrième, A L'EPREUVE DE L'AMOUR, en 2007. Tous ces livres ont été accepté pour édition.

Seulement, en 2005, j'ai constaté qu'il y avait une fraude sur les chiffres de vente qui m'étaient communiqués en ce qui concerne LA VOIE DE MA RUE qui est au programme des 4è. J'ai donc envoyé un Fax au DG des NEI pour l'en informer. Mais le Fax a miraculeusement "disparu" dans locaux des NEI. Je n'ai cependant pas cessé d'attirer l'attention du DG des NEI d'autant que tous les états des droits d'auteurs qui me sont communiqués depuis 2002 comportent les mêmes irrégularités: La somme du stock initial et des exemplaires imprimés ne correspond jamais à la somme des exemplaires sortis et du stock final.

De plus, pour un livre au programme scolaire, mon éditeur dit n'avoir jamais pu en vendre plus de 3000 exemplaires par an. Il s'est même permis, selon les chiffres qui me sont communiqués, d'aborder les rentrées scolaires de 2003-2004, 2004-2005 et 2008 sans faire de réimpression alors qu’il ne disposait pas de plus de 1800 exemplaires en stock. Évidemment, je ne peux y croire.

A ce jour, après 10 ans d'exercice et selon les NEI-CEDA, le nombre total d'exemplaires vendus est d'environs 22.000. Je ne peux non plus pas croire qu'un livre au programme scolaire des 4è se vende uniquement à 22.000 exemplaires en 10 ans. J'ai donc déduis que les irrégularités sur les Etats des droits d'auteurs étaient dues à une falsification volontaire et ai saisi le DG à ce propos depuis plusieurs mois avec, chaque fois, ampliation au Président de L'AECI. Mais à ce jour, les NEI-CEDA n'ont pas pu me répondre.

Plus grave, en 2009,les NEI-CEDA ont publié mon second livre, LE PRINTEMPS DE LA FLEUR FANEE, sans que nous ayons signé un contrat. Le litige qui s'en ai suivi n'est pas encore clos. Enfin, en juin dernier, alors que j'ai été invité à signer un contrat d'édition pour le troisième livre, LES PAS DE GUERRE, ils m'ont rappelé pour me dire qu'ils venaient de perdre tous les supports de ce livre.

Afin d'éviter tout problème, j'ai écrit au Directeur Général des NEI-CEDA et lui ai expliqué, point par point, mes préoccupations. Il a promis de me répondre avant de prendre ses vacances. Mais je constate qu'il est parti en France sans m'avoir répondu. Je lui ai alors écrit une dernière lettre d'avertissement dont vous trouverez une copie en pièce jointe.

Personnellement, je désire saisir la justice. Mais, je préfère d'abord vous informer et avoir vos différents avis avant de le faire. En réalité, je ne peux accepter qu'une maison d’édition, aussi puissante soit-elle, banalise les fruits de nombreux jours et nuits de veille d'un auteur. Nous n'écrivons certes pas pour l'argent mais nous pouvons vivre de nos écrits si Dieu nous l'accorde et personne n'a le droit de ôter cette joie.
Avec l'espoir que vous aurez le temps de me suggérer des pistes, je vous prie chers confrères et chères consœurs, de croire en ma sincère et fraternelle considération.


Sylvain KEAN ZOH

Ecrivain




Contacts... ".

Pour moi, il reste inconcevable et inadmissible qu'une maison d'édition se permette de jouer et de jouir du travail de nos neurones impunément. seulement, je trouve un peu trop bizarre le fait que mon cher et tendre confrère aie livrée quatre manuscrit à la maison d'édition, sachant déjà les qualités et les capacités des éditions NEI. franchement, ce n'est pour fustiger personne mais je ne l'aurais personnellement pas fait, mais c'est son choix! quand à la question de savoir que dois t-il faire, je ne pense pas que ce soit une bonne idée de poursuivre les éditions NEI en justice vu le revenu gagner sur chaque oeuvre vendu


(arnaque que je développerais dans un autre article). une discussion s'impose. et quand je dis discussion, je dis une franche et sincère discussion! car il ne s'agit plus pour les éditions NEI de le faire tourner en bourrique en lui faisant miroiter un éventuel retour à la normal, mais de lui prouver preuve à l'appui (les factures et tous les documents possibles nécéssaires à l'explicitation de cette affaire) où son argent et ses oeuvres sont passés.






c'est vrai que nous les écrivains nous n'avons peut être pas la richesse et la puissance des éditions NEI, mais nous avons et conservons la puissance de nos plumes! alors, s'ils veulent jouer à sa, nous sommes prêts!

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