THEATRE DE LARMES

Larme et crie n’y trouvent acte

Silencieux sillonne de son regard

Vide et incertain, sur la vie

Capte des bribes de bonheur

Interdis jusqu’alors parce que

Péché enfantin de naître

A-t-elle seulement commis.

            Clandestin d’une vie

Parti au loin d’elle

A jamais espoir et rêve

N’y rejoindrons un instant.

Spectateur sordide

D’une histoire macabre

D’amour et de peine de vivre

Eternellement a nier

La nudité véritable

De son propre enterrement.

Croire en ce qui n’a jamais

Eté et vécu ne serais ce qu’une seconde

Espérer un sourire

Une attention aimable

Pour enfin croire exister un peu.

Dans cette vie inutilement gaspillée.

VOLCAN CHARNEL

Tempêtes, vents et souffles

Bien que chaud

Promènent sur mon corps

Des brises légères et sensuelles.

            Caresses infiniment douces

            Et dangereuses

            Aux promesses enivrantes

            De milliers d’insomnies passionnées.

Explosion fantastique

Mes sens en ébullition

Eternelles, suppliantes

De ta ferveur, de ton toucher.

            Souriant en long sillon coulant

            Doux et brulant

Tout en moi façonne

L’avenir heureux que nous promet

Notre amour éternellement

                                               Charnel. 

UN BEL ARC EN CIEL...

Un bel arc en ciel s'est posé sur mégrine
comme tu tes posé sur mes crimes

pour les effacer de ton sourire
comme pour m’empêcher de souffrir
tu prend de la place dans mon coeur
oh oui, beaucoup de place!
et je ne sais si j’aurais assez de coeur pour
ne serais que contenir
un tout petit peu
tout ce que je ressens pour toi.
je ne sais rien de la vie parce que ma vie c’est toi
je ne sais rien de toi parce que je ne veux pas
je ne veux pas essayer de comprendre ta vie
je ne veux pas la savoir
tout ce que je veux que tu me dise
mon amour,
c'est que tu m’aimes moi
pour ce que je suis
et non pour ce que j’ai ou non.
Je veux que tu aimes cette petite personne
qui ne vit que pour tes sourires
qui ne respire que pour tes je t’aime!
Je t’en prie
aime moi comme
je t’aime!

SUR LA BRISE MARINE

Encrée dans le sable

Fin et blond

Une silhouette

Gracile et furtive

A mes cotés s’est amarrées.

            Le doux bruissement

            Des vaguelettes

Tendrement bercent

De leurs caresses

Mon flanc amoindri

Par l’effort des derniers instants.

Brise légère et douce

Mouette volante et bruyante

Aux couleurs paisibles

A la voix harmonieuse

            Je me complais dans ce calme

Laissant mes rêves bercés par le courant

Venir au près de moi se poser

Me caresser les sens et m’inonder

D’oublie de mes peines,

De bonheur d’être tienne.

Malgré Tout...

Tellement de choses
De nous nous séparent
L'un et l'autre pourtant
On s'aime malgré tout.

On sait se compléter
Tout comme on sait se chamailler
Et même quand l'envie nous prend
De se faire la tronche
Ça ne dure qu'un bout de temps.

De nos éclats de rire
Inonde notre bonheur immense
Notre amour profond et tenace
Notre amitié franche sans équivoque.

Si d'eux nous savons rire,
De nous nous savons savourer
Les moindres instants béni d'amour.

Nos peurs, nos frayeurs dans le creux de nos mains
Nous les enfermons, nous les enserrons
Et même quand quelques fois
Ils réussissent à s'en échapper,
D'un regard tendre et d'un tacite accord
Nous puisons en nous la force de faire face.

Malgré les dires, malgré les rires
Malgré les moqueries, malgré les escroqueries
Malgré ceux qui ne savent pas
Malgré tout ce qui se passe
Nous savons nous aimer
et le vivre pleinement.

JE REVIENDRAIS...

Lorsque de sa longue robe sombre et luisante
Elle m’aura doucement enveloppé
Et j’espère que ce sera ainsi, aussi doucement
Je reviendrais
Te prendre par la main et t’envoyer
Là-bas avec moi
Là-bas dans ces si beaux lieux
Pour que tu ne reste pas seul
Je te l’ai promis
Je le ferais.
Lorsque le blanc laiteux de la vie
De mes yeux se serait effacé sagement
T’inquiète pas je ne saurais t’abandonner
Seul dans ce monde cruel
Où je sais que tu n’es plus sans moi
Et sans toi aussi je ne suis plus.
Lorsque je ne serais plus la, tu ne seras pas seul
Je reviendrais te chercher
Et t’emmènerais dans ce lieu ou plus rien n’est
A la vie, à la mort nous sommes
Liés a jamais dans ces deux mondes
Et comme j’ai horreur des distances
Je reviendrais et en te tenant par la main
Je t’emmènerais.

SI JE T’AI QUITTE

Si loin de toi
Je me perds dans ce monde
Si loin de toi
Je ne sais que faire.
Si seulement j’avais su
L’importance que t’a pour moi
Dans mon cœur dans ma vie.
Si je savais que tes rues
Tes habitants, tes bruits
Autant me manquerait
A en passer des nuits de larmes
Si je savais que cette vie
Aussi précaire et renferme
Me paraitrai aussi riche et pleine
De vie et d’amour
De liberté de vivre et de rire.
Peut être n’aurais je pas rejoins le ciel
A la découverte de l’autre monde
Aussi beau que l’on me le montrait
A la rencontre de milles peines mais
D’un seul bonheur éternel.

JE NE REGRETTE RIEN...

Je ne regrette rien
De nos jours de joie
Dans tes yeux rieurs je voyais le monde
Si beau et si las
Las de cette souffrance inutile infligée
A ses enfants et ses habitants par ses habitants.
Je ne regrette rien
De nos jours d’ébats
De tes mains habiles tu dessinais
Des arabesques sensuelles sur mon corps
Qui se souvient encore de cette douleur
Infligé lors de ton abomination sexuelle
Je ne regrette rien
De notre relation
Aussi passionne fut elle et amoureuse
Je t’ai passionnément aime et je t’aime encore peut être
Malgré ton dédain pour ma personne
Malgré l’humiliation et les injures.
Je ne regrette rien
De ma vie a tes cotes
Pleines de surprises et de mensonge
D’hypocrisie et de fourberie
Tu m’as apprise a être femme
Je sais la souffrance et l’humiliation
Qui la caractérise
Je sais le combat perpétuel d’une femme.
Non, je ne regrette rien.

CRAINTES NOCTURNES...

Douleurs et craintes
Nocturnes peut être
Mais oh combien réel !
Chercheur éternel
De compromis apaisant
Esprit et corps d’une peur
Nocturne peut être
Mais oh combien désobligeante !
Envahit sans cesse
Tenaille par ce désir
D’évacuer au plus vite
De son corps cet étrange
Phénomène tellement reflet
De ses craintes existentielles.
Phénomène psychologique
Ou pas, qui sais ?
Mais pas moins nocturne
Aussi minime soit il
Prend une ampleur considérable
Dans son parcours existentiel.

A tes pieds...

A tes pieds, myriades d'étoiles défilent
t'offrant leur ultime danse de la vie
avant de s'éteindre dans une clarté majestueuse.

A tes pieds, chantonnent gaiement
d'innombrables oiseaux du paradis
pour te dire encore et encore merci

A tes pieds, je viens papa
je me baisse et te les baise
tu est grand, tu es bon
tu es pour moi tout ce que je peux espérer.

A tes pieds, je déposes sans craintes
mes peurs existentielles et mes peines
mes joies, mes bonheurs, mes rires
car je sais que toi papa tu seras toujours la pour moi.

vois quand je souffre papa,
et agit je t'en pri!

LA BOUCHE DES PASSIONS

Eclat étincelant

D’une lueur dorée

Aux promesses tentantes

Et enivrantes  de baisers.

            Passions et promesses

S’y frayent un chemin

Allègrement bordés de myriades

D’amours et de rires.

Ton cœur y trouve sens

Et mot, s’y exprime librement

Ton âme quelque peu engourdie

D’émotion et de bonheur.

            Lever vers tes yeux

Un regard tendre

Cherchant des promesses

Que déjà d’elle je sais.

J’aime ta bouche

J’aime ton rire

J’aime ta voix

J’aime te voir vivre.

VOLCAN CHARNEL

Tempêtes, vents et souffles

Bien que chaud

Promène sur mon corps

Des brises légères et sensuelles.

            Caresses infiniment douces

            Et dangereuse

            Aux promesses enivrantes

            De milliers d’insomnies passionnées.

Explosion fantastique

Mes sens en ébullition

Eternelles, suppliantes

De ta ferveur, de ton toucher.

            Souriant en long sillon coulant

            Doux et brulant

Tout en moi façonne

L’avenir heureux que nous promet

Notre amour éternellement

                                               Charnel.

SUR LA BRISE MARINE

Encré dans le sable

Fin et blond

Une silhouette

Gracile et furtive

A mes cotes s’est amarrées.

            Le doux bruissement

            Des vaguelettes

Tendrement bercent

De leurs caresses

Mon flanc amoindri

Par l’effort des derniers instants.

Brise légère et douce

Mouette volante et bruyante

Aux couleurs paisibles

A la voix harmonieuse

            Je me complais dans ce calme

Laissant mes rêves bercés par le courant

Venir au près de moi se poser

Me caresser les sens et m’inonder

D’oublie de mes peines,

De bonheur d’être tienne.